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Simple spectateur
03:20
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Simple spectateur, je ne suis plus qu'un simple spectateur
Douloureux constat, je vois l'histoire s'écrire sans moi
Absent du casting, le monde semble changer de paradigme
Je rentre chez moi, pour retrouver la torpeur du sofa
D'où je contemple, un univers où je n'évolue pas
Où se rassemble, la famille des oiseaux de nuit
Cette espèce dont j'ai fait partie, mais aujourd'hui, j'en suis banni
Où est ma splendeur, eut-il fallu tenir sur la longueur
Amer désarroi, classé catégorie lambda
Question légitime, est-ce décevant de rester anonyme
Espérer tout bas, qu'un bout de mémoire retiendra
Qui que l'on soit, ne serait-ce que quelques moments choisis
Diaporama, des images les plus réussies
Une anecdote qu'on apprécie, cette façon d'être qui t'a séduit
Simple spectateur, je ne suis plus qu'un simple spectateur
Douloureux constat, je vois l'histoire s'écrire sans moi
Oui je suis absent du casting, le monde a changé de paradigme
Je reste chez moi, je ne quitte plus la torpeur du sofa
D'où je contemple, cet univers où je n'évolue pas
Je me contente, d'être à bonne distance de l'ennui
Oui ça me tente, replonger dans les confettis
Me griser de l'apesanteur, et planer au dessus des spectateurs
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2. |
Qu'il en soit ainsi
03:26
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Qu'il en soit ainsi, puisque tu l'as décidé
Au revoir et merci, c'est si gentiment demandé
Non je n'ai pas mal, j'attendrai plus tard pour pleurer
Oui j'ai le moral, mais il est un peu torturé
Non je ne vais pas me plaindre
Bientôt la douleur sera moindre
Je me pose à la fenêtre, je respire
Et je ressens tout mon être
Qu'il en soit ainsi, je renonce à esquiver
Je suis démuni, face à la fatalité
Le plus inconsolable, de tous les désespérés
Jadis indomptable, j'ai fini par m'incliner
Non je ne vais pas me plaindre
Bientôt la douleur sera moindre
Je me pose à la fenêtre, je respire
Et je ressens tout mon être
Qu'il en soit ainsi, puisque tu l'as décidé
Au revoir et merci, c'est si gentiment demandé
Non je n'ai pas mal, j'attendrai plus tard pour pleurer
Oui j'ai le moral, mais il est un peu torturé
Quand tout sera fini, que j'aurai oublié
Quand tout ne sera qu'harmonie
Je serai prêt pour un nouveau départ, ne sois pas en retard
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3. |
Aime
02:43
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Aime, passionnément
Aime, éperdument, malgré tout
Aime, délicatement
Aime, effrontément, comme un fou
Son art est difficile, ce sentiment n'est pas docile
Affole nos certitudes, s'enfuit à la moindre habitude
Et s'il s'éloigne Oh malheur
Il emporte avec lui tout notre bonheur
Aime, passionnément
Aime, éperdument, malgré tout
Aime, délicatement
Aime, effrontément, comme un fou
Il marche sur un fil, son humour est des plus subtil
Invoque la plénitude, se meurt aux premières servitudes
Et s'il s'éloigne Oh malheur
Il emporte avec lui tout notre bonheur
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4. |
Tout allait si bien
03:24
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Comment nous en sommes arrivés là
Tout allait si bien, et puis soudain patatra
Ça s'est joué à presque rien, ça nous a pété entre les doigts
On a l'air malin, pour des mecs qui s'y voyaient déjà
Tu t'lèves un beau matin, et tu t'aperçois que c'est là
Nous étions les parrains, habitués à vivre selon nos lois
C'est quoi l'étape suivante, ramper sous terre comme des parias
Prédiction affolante, on n'est pas préparé à ça
Une question me hante, faudra-t-il s'habituer à cette vie là
Y'aurait-il une variante, faut-il que l'effet soit immédiat
Tout allait si bien
Tout allait si bien
Nous étions les rois
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5. |
Tant à faire
04:27
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Ne me raconte pas ta vie, elle me fait bien trop envie
Ça fait surgir les regrets, enfouis sous tant d'insuccès
Oui je porte des œillères, pour ne plus voir en arrière
Je sais ce que j'ai raté, mais je vais me rattraper
Il me reste tant à faire, quelque chose dont je serais fier
Prouver que je suis capable, ne plus me sentir coupable
J'aimerais te faire la surprise, la chose que j'avais promise
C'est le moment idéal, avant la dernière escale
Il me reste tant à faire, quelque chose dont je serais fier
Prouver que je suis capable, ne plus me sentir coupable
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6. |
Le combat sans fin
03:40
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Les blancs les noirs les rouquins, c'est un combat sans fin
Même un monde monochrome ne nous rendrait plus sage
Les petites les grandes les mannequins, épongent nos chagrins
Puis constatent l'amnésie au moment du partage
Les peuples sans terre, sans destin, c'est un combat sans fin
On comprend, on acquiesce, et puis on passe à table
Les prêtres, imams et rabbins, se prosternent en vain
Le chemin indiqué ne serait qu'un mirage
La gauche la droite les plus rien, c'est un combat sans fin
On voit bien que tout ça tient du rafistolage
L'orgueil le rêve le dessein, paraissent bien contraints
Quand il faut en passer par la voix de rattrapage
Justice principes équité, c'est un combat sans fin
Surtout quand on végète au plus bas des étages
Les blancs les noirs les rouquins, c'est un combat sans fin
Même un monde monochrome ne nous rendrait plus sage
Personne n'y met du sien, c'est un combat sans fin
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7. |
Méritions-nous ce monde
03:07
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Méritions-nous ce monde, à la courbe parfaite
A la matrice féconde, à ce parfum de fête
D'enfants beaux comme des anges, à ces chants d'allégresse
Ce n'était que louanges, devant tant de promesses
On multiplie les ombres, accroissons les défaites
Aux périodes très sombres, l'obscurité complète
Où tant de peuples exsangues, sont voués à la détresse
Et plus le bateau tangue, plus le malin progresse
Méritions-nous ce monde, aux couleurs sensuelles
Où la douceur abonde, sous des mains maternelles
Nous avions l'horizon, comme unique frontière
Et pour chaque saison, les récoltes fruitières
Au milieu des décombres, nos certitudes chancellent
Nous creusons une tombe, de taille universelle
S'infiltre le poison, au cœur de la matière
Et après cette prison, direction le cimetière
Méritions-nous ce monde, à la courbe parfaite
A la matrice féconde, à ce parfum de fête
D'enfants beaux comme des anges, à ces chants d'allégresse
Ce n'étaient que louanges, devant tant de promesses
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éric meyer club Paris, France
Je suis né en 1958 à Paris. La musique a toujours été mon centre d'intérêt, et elle a influencé mes choix de vie.
Aujourd'hui je suis vieux, mais elle continue à m'apporter joie et bonheur.
I was born in 1958 in Paris.
Music has always influenced my life choices. Today I am old, but it continues to bring me joy and happiness.
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